En provenance du LéoCat voici les premières impressions de Catamom aux Grenades.
Nos corps s’adaptent lentement à cette vie de canicule pertétuelle. Il faut comprendre que comme en tout, vivre sur un bateau est une question de compromis. Les plages où nous allons à la voile le jour ressemblent à des cartes postales, mais mettre pied à terre en annexe consiste en une épreuve olympique (le saut entre deux vagues). Les baies protégées où il fait bon s’installer pour la nuit permettent de cuisiner sans devoir s’attacher. Elles sont pourtant afreusement chaudes.
J’ai eu dimanche dernier mon premier revers: Robert et moi nous évertuons à expliquer à ma fille qu’il faut être méfiant, que tout le monde n’est pas généreux et désinterressé. C’est pourquoi hier, quand j’ai vu un « cigarette boat » tourné autour du cat plusieurs fois pendant que Robert y était, j’ai demandé à Geneviève de nous conduire de la plage au bateau en annexe, pour aller rejoindre Robert (elle est mon conducteur officiel).
Il s’agissait en fait d’un ami du fils du proprio de la marina où nous étions, qui invitait Geneviève (et toute la famille, il va s’en dire) à se joindre à une petite fête privée sur la plage.
Tout le gratin de la Grenade y était, incluant le fils du proprio qui attendait Geneviève…
J’ai donc remercié… ma fille, suis descendue du bateau propulsé par 440 chevaux sur lequel mes cheveux avaient eu le temps de sécher en quelques secondes (nous roulions à 50 nœuds) et suis allée à la fête manger des spécialités locales en buvant une petite Caribe.
Depuis, nous connaissons l’ami de l’ami du fils de proprio, et un paquet de ses amis.
Je crois comprendre que nous sommes invités(en tant que parent de ma fille) à un bar-b-q sur la plage ce samedi.
Nous avons peu de détails sur ces invitations, puisque ma fille transite brièvement sur le bateau : elle y dort, mais pas aux mêmes heures que nous. Elle y mange, mais jamais le soir. Elle y étudie… un peu. Parfois on vient la chercher, après une heure de philo, à une visite de rivière dans la forêt tropicale. Je me demande combien de crédit on lui donnera pour ses excursions impromptues.
Nous avons postés cette semaine les travaux de notre deuxième séquence et entamons difficilement la troisième étape : avant de quitter le Québec, je pouvais faire facilement 4 séances par jour. Ici, après 2 ou 3, l’appel de la mer bousille nos plans.
À bientôt,
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